L’art est devenu un vecteur d’esthétisation des espaces publics et stimule une démocratisation culturelle forte. Les motivations économiques et politiques des villes pour esthétiser, embellir leurs espaces publics sont multiples et transforment dans un élan contagieux leurs images. L’esthétisation de la ville par l’art peut s’opérer au travers des projets d’urbanisme et d’habitat de grandes visibilités. La création dans certains cas se met au service du développement urbain, comme en atteste des exemples de plusieurs villes européennes. Comme l’explique Martine Bouchier « l’art sert à appareiller le corps social en impliquant les artistes dans les dispositifs culturels, il sert d’attracteur contribuant à mobiliser les foules et les investisseurs ». L’esthétisation de l’espace public grâce à des « dispositifs culturels et technologique » renvoi à des projets de développement urbain qui utilisent l’art et la technique comme élément attractif. La problématique de ma thèse concerne le nomadisme de l’artiste et les nouvelle représentation géo-poétique des artistes de la land Art. A partir de années Soixante, Soixante-dix, les artistes de la Land Art introduisent des nouveaux paramètres d’action artistique, comme le déplacement dans la nature, la création in situ et la contextualisation géographique. Comment l’artiste devient un nomade dans la conception, idéalisation et réalisation de son travail ? Comment le nomadisme peut se traduire comme une intention artistique qui amène vers une nouvelle représentation de l’art ? Et enfin, quel est le rôle de l’artiste cherche ? 
« Mon parcours artistique est lié au déplacement géographique qui lui a donné la possibilité d’évoluer et de nourrir ses expériences : l’éloignement affectif correspond à l’enrichissement professionnel, surtout dans le milieu artistique où la photographie prend en lui de plus en plus d’importance. Ce qui m’intéresse avant tout c’est de comprendre comment l’homme s’inscrit dans un contexte géographique et environnemental.