Roberto Barbanti et Lorraine Verner, Les Limites du vivant, Edition Dehors, 2016.
Avec les contributions de : Hicham-Stéphane Afeissa, Geneviève Azam, Roberto Barbanti, Silvia Bordini, John Baird Callicott, Andrea Caretto et Raffaella Spagna, Catherine Chomarat-Ruiz, Gilles Clément, Jean-Patrice Courtois, Catherine Larrère, Raphaël Larrère, Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin, Ivana Adaime Makac, Philippe Nys, Sylvie Pouteau, Lydie Rekow-Fond, Jacques Testart, Lorraine Verner, Tiziana Villani.
Les êtres vivants sont aujourd’hui soumis à un processus de domestication, d’exploitation et de manipulation sans précédent. Repousser les limites du vivant est devenu un enjeu majeur de nos sociétés. Ce projet d’actualiser et de déployer les virtualités des organismes biologiques s’inscrit dans une dynamique plus vaste et totalisante qui vise l’illimitation comme horizon global. À la démesure des ambitions affichées correspond fréquemment un manque de conception d’ensemble qui entraîne des conséquences pour le moins problématiques, voire néfastes. Une vision trop simpliste véhicule le plus souvent des approches et des modèles réducteurs favorisant la perpétuation d’un processus destructeur qui n’a plus raison d’être. Dans une démarche inter et transdisciplinaire, ce livre prend en compte les apports de scientifiques, d’artistes, d’historiens, de philosophes et d’économistes dans une volonté de clarifier les enjeux et les perspectives liés à la question du vivant et de sa complexité.